Retour sur Yquebeuf
La cure
Après le départ de l’Abbé Grouard qui devient doyen de Cailly en 1789, le ministère est exercé par l’Abbé Leroux, originaire de Critot, et qui sera aussi vicaire de Collemare de 1803 à 1807. De 1802 à 1807, Jacques Olivier Delastre occupe la cure de Yquebeuf. Il était avant la révolution, curé de la première portion de Cailly. S’étant exilé, il vint à son retour se fixer à Yquebeuf.
En 1808, Monseigneur Cambacérès remanie les circonscriptions des paroisses, et Yquebeuf perd son titre de succursale.
La mairie
Après Jacques Pierre Marie Marette, elle est tenue entre 1796 et 1798 par Jacques Philippe, agent municipal, puis par Nicolas Papillon jusqu’en 1822.
Quelle réunification ?
Le 23 mai 1822, le maire de Yquebeuf, Monsieur Jean Baptiste Fouquet écrit au préfet pour lui donner son accord de principe sur la réunion des communes de Esteville et Yquebeuf tout en lui précisant que cette dernière peut se suffire à elle-même.
Le 20 octobre, se tient une réunion extraordinaire. Après discussions et délibérations, évoquant l’impossibilité d’une telle réunion de territoires, sans nuire aux habitants, le Conseil émet l’avis d’une réunion avec la commune de Colmare. Celle-ci se fera par ordonnance du roi le 20 février 1823. Le maire de la nouvelle commune est Pierre Nicolas du Ruel. Il assurera cette charge jusqu’en 1830. A cette époque, Colmare compte 129 habitants, et Yquebeuf, 101.
La guerre de 1870 et ses conséquences
Le 15 février 1871, le Conseil se réunit sous la présidence de Monsieur Durieu, maire. La commune étant frappée d’une réquisition de quatre mille huit cent soixante-quinze francs par l’armée allemande, et se trouvant dans l’impossibilité de disposer d’une telle somme, le Conseil, après délibérations, ouvre une souscription dans la commune. Les sommes versées vont de 1000 francs pour le maire, à 5 francs. Il y aura 43 souscripteurs pour une somme globale de cinq mille trois cents francs. On ne sait ce qu’il est advenu de l’excédent…
Les cloches
La cloche de Colmare fut descendue en 1867, étant cassée depuis un temps immémorial. Elle pesait 142 kg sans le marteau et était nommée Charlotte. Une nouvelle cloche fut bénie le mardi de Pâques 1868; elle pesait 164 kg et fut nommée Antoinette Clarisse par Monsieur Antoine Durieu, maire.
Quant à celle de Yquebeuf, il s’agit en fait de l’ancienne cloche de Esteville qui avait été bénite en 1764.