De l’anonymat au portrait. Le modèle noir de Géricault à Matisse

 

Aujourd’hui, retour sur l’exposition Le modèle noir de Géricault à Matisse. Centrée sur le dialogue entre le modèle et l’artiste, qu’il soit sculpteur, peintre ou photographe, l’exposition explore l’imaginaire dans la représentation des figures noires de l’abolition de l’esclavage en France (1794) à nos jours, à travers notamment les œuvres majeures de Gérôme, Cézanne ou encore Man Ray.

Vous ne connaissez peut-être pas leur nom, mais vous les avez sûrement déjà vus, l’une par exemple dans le clip Apeshit de Jay-Z et Beyoncé au Louvre, l’autre sur Le Radeau de la Méduse de Géricault…

Madeleine, jeune servante dont le portrait, chef-d’œuvre de l’exposition, est devenu un symbole de l’idéal égalitaire de la Révolution, n’a retrouvé un nom que récemment grâce aux recherches conduites par l’historienne Anne Lafont. Joseph, dit “Joseph le nègre”, a attiré sur lui l’œil des plus grands peintres dans le Paris du XIXe siècle et a participé au renouveau des modèles noirs de l’époque. Voici leur histoire.

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